•  

     

     

                   

     

    (cliquer sur l'image)

     

     

     

    extrait de Ce que chuchotent les toiles

    chez the book edition

     

     

    ou ici CLIC en lecture en ligne

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    6 commentaires
  •  

    • Ambiances Hopper, ici .... CLIC

     

    • si les tableaux pouvaient parler, ici... CLIC

     

    • Barbouille ne comprend rien à l'art contemporain, ici ... CLIC

     

    les blablas de barbouille

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

  •  

    une des répliques parfaites de la fontaine de Marcel Duchamp de 1917 . L'Etat a acquis en 1986, pour 232 000 €, l'un de ces urinoirs pour le Centre Pompidou : cet exemplaire «Rrose, no 3», est estimé aujourd'hui à près de 3 M€.

     

    cela se passe en  4 étapes

    1 - un farceur, (parfois un véritable artiste),  pour moult raisons (dégout, dépression, simple plaisir de  choquer) lance un énorme canular.

    2 - un spéculateur décide de l'utiliser pour faire de l’optimisation fiscale, et proclame que c'est du génie.

    3 - l'homo lambda et le ministre de la culture craignent de passer pour incultes s'ils avouent qu'ils  trouvent  la blague nulle et moyennement rigolote.

    4 - et voilà comment on se retrouve à se prosterner devant un urinoir ou un pot d'excréments.

     

     

     les chroniques de l’histoire de l’art contemporain par les nuls pour les nuls ont été rassemblées ici:

     

     
    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    9 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks

    11 commentaires
  •  

     

     

    pour répondre à une proposition de Miletune

     

    réponses cinoche au  quizz de Magritte

    interlude (petit hommage à Magritte)

     

    et d'autres secrets de tableaux de maitres en cliquant sur l'image ci dessous

     

    interlude (petit hommage à Magritte)

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    1 commentaire
  •  

     

     

    - Alors, dit l'amie devant les barbouilles, moi, je connais un vrai peintre…

                                                  

                                                         
    -  c'est quoi un "vrai" peintre ? demande barbouille, déconfite, bien que ne s'étant jamais prise pour un peintre, vrai ou faux.

    où commence l'imposture ?

     

    - quelqu'un qui sort des beaux arts ?

     

    où commence l'imposture ?

     

    - ou quelqu'un qui vend beaucoup et très cher ?

     

    où commence l'imposture ?

     

    - C'est quelqu'un, dit la dame, qui  pose son chevalet dans la nature

     

     

    où commence l'imposture ?

     

    ah !

    Nous en conclurons donc qu'Utrillo,  qui s'inspirait de cartes postales, n'est pas un vrai peintre.

     les peintres qui travaillent en atelier ne sont pas de vrais peintres,

    donc, au final,  seul le paysage est de la VRAIE peinture

     

    où commence l'imposture ?

     

    Néanmoins, l'imposture existe.

    Ne parlons pas de ceux qui vous vendent de grosses blagues  pour de l'art.

    Ne parlons pas des faussaires, qui sont souvent aussi talentueux que les plagiés, mais on sait bien qu'on achète une signature avant tout.

    L’œuvre elle même est secondaire.

    Ne parlons même pas des peintres du dimanche qui copient à tout vat, parfois fort joliment,

    ce sont des artisans, parfaitement légitimes.

     

    Parlons de barbouille justement, qui n'a pas posé depuis quelque temps  son pliant dans la nature, et déployé son chevalet sous l’œil indiscret des passants importuns, tout simplement parce que

    le paysage, elle sait pas faire.

    Mais elle ne copie jamais de tableau !

     

    où commence l'imposture ?

     

    Alors où est l'imposture ?

    Elle est d'accepter des compliments pour un portrait assez joli quoique sans style, alors que c'est le modèle lui même qu'il faudrait complimenter !

    Encore qu'il n'y soit pas pour grand chose si  la nature l'a si bien réussi !

    où commence l'imposture ?

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    10 commentaires
  •  

    du surréalisme à l'expressionnisme, résumé

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

  •  

     

    marché de l'art, suite

     

     

    marché de l'art, suite

     

     

    Quand on parle d’art aujourd’hui, il s'agit des "beaux-arts".

     

    L'art est l'organisation d'impressions sensorielles qui exprime la sensibilité de l'artiste et communique à son public un sens des valeurs qui peut changer leur vie. (clic)

     

    Wikipédia : L’art est une activité, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait s'adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect. On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie.

    On considère le terme « art » par opposition à la nature "conçue comme puissance produisant sans réflexion", et à la science "conçue comme pure connaissance indépendante des applications "

     

    Donc une activité "inutile" destinée à promouvoir la vie intérieure d'un créateur qui a  l'espoir de rencontrer celle de ses frères humains ? et dont le prix devrait être celui du désir qu'on en a ?

     

    OR

     

    David Hockney ne touchera pas un centime de la vente de ce tableau, qu’il avait vendu pour la première fois en 1972 pour 20 000 dollars (moins de 18 000 euros).

     

    Le marché de l'art n'a plus grand-chose à voir, ni avec le talent de l'artiste, ni avec le beau, concept actuellement ringard, ni même l'intéressant, ou le dérangeant, mais énormément avec la finance.

     

    "on" leur dit que c'est beau, alors ils le croient (de peur de paraître incultes), "on" leur dit que c'est rare, alors ils se battent pour l'obtenir…

     

    Nous sommes l'animal qui a inventé le "storytelling" .(Y Harari)

     

    Il suffirait qu'un prophète de bon sens décille les yeux des investisseurs :

    réveillez-vous : ne voyez-vous pas que le roi est nu ?

    qu'un carré noir ou blanc ne vaut pas tripette, pour que s'effondre cette construction aberrante, comme lorsque les détenteurs des titres de Law ont cessé de croire dans des bouts de papier et se sont mis à réclamer leurs lingots  ?

     

    Nous sommes l'animal qui a inventé le "storytelling"

     

    ci dessous, d'après interview  à Télérama de Y Harari (sapiens, CLIC)

     

    le succès de sapiens sur les autres espèces d'hominidés s'explique par sa capacité à tisser des mythes communs qui ont  permis d'imaginer des choses et de les construire collectivement.

    Toutes les grandes réalisations humaines, de la construction des pyramides à la conquête de la Lune, sont nées de coopérations à grande échelle et s'enracinent dans des histoires, des mythologies : Dieu et le paradis, l'argent, la nation ou la justice... Aucune de ces choses n'a d'existence objective. Ni les Nations unies ni les droits de l'homme ne sont des faits biologiques, ils ne sont pas inscrits dans notre ADN. Il s'agit d' « histoires que nous avons inventées et qui nous permettent de cimen­ter notre ordre social, tout comme les sorciers « primitifs » le faisaient en croyant aux esprits. De même que les « sorciers » d'aujourd'hui croient sincèrement à la toute-puissance de l'argent et à l'existence des sociétés anonymes à responsabilité limitée.

    le mythe du « consumérisme » romantique, selon lequel il suffit d'acheter quelque chose pour résoudre ses problèmes, est sans doute l'un des plus puissants qu'Homo sapiens ait jamais inventé. De plus en plus d'humains croient en cette histoire basique. Cela peut être une nouvelle voiture, un cours de yoga, une place de cinéma, mais c'est toujours quelque chose que vous consommez…

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    7 commentaires

  • L'art est mort ?

      Jean Clair, dans Hubris

    L'art moderne s'est souvent voué à la laideur. Anatomies difformes, palettes outrées, compositions incongrues, volonté de surprendre et de heurter : qui oserait encore parler de beauté ? ...

    L'art est mort depuis longtemps, comme en témoigne la disparition du terme beaux-arts, remplacé par celui d'esthétique, qui est la science des intensités. Avec l'art du dégoût, substitué à la science du goût, la matière fécale est exposée, appréciée et vendue. Mais cet art scatologique a déjà cédé la place à l'art "marketing". Damien Hirst, auteur du veau coupé en deux dans un bac de formol, fait reproduire des milliers de toiles couvertes de centaines de milliers de points de couleurs, qui sont vendues entre 300 000 et 400 000 euros chacune dans neuf galeries à travers le monde appartenant au même marchand....

     

     ****

     au sujet de l'art contemporain, ils ont dit...N. Moureau et D Sagot : le marché de l'art contemporain

    En novembre 2006, un tableau de Jackson Pollock, toile n° 5 1948, atteignait le prix record de 140 millions de dollars.

    En septembre 2008, Damien Hirst court-circuitait les galeries et proposait directement aux enchères 223 de ses œuvres.

    Au final ? Un chiffre d'affaires de 140 millions de dollars. Entre janvier 2004 et 2009, la cote des artistes chinois s'est accrue de 416 %.

    Trois faits récents qui posent la question de la valeur de l'art contemporain. Par quelle alchimie un morceau de toile, une installation peuvent-ils valoir plusieurs millions d'euros ? Contrairement aux biens usuels, pour lesquels la valeur dépend de caractéristiques essentiellement techniques, la valeur d'une œuvre d'art contemporain résulte d'un jeu complexe d'interactions entre différents acteurs : artistes, galeries, conservateurs, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques, dont les actions et les choix sont perçus comme autant de signaux attestant de la qualité de l'œuvre. Le talent, bien sûr, mais aussi le hasard et les stratégies se mêlent pour donner naissance à des hiérarchies de valeurs, qui font in fine l'objet d'un relatif consensus.

      ****

     au sujet de l'art contemporain, ils ont dit...Marc Fumaroli, dans Paris New York et retour (clic)

    l' art contemporain n'est plus qu'une extension illimitée et vide des practical jokes de Marcel Duchamp, un cocktail de marketing et d'"entertainment" dont le saint patron serait le grand entrepreneur de spectacles Phineas Taylor Barnum. Celui-ci ne fut-il pas le premier à deviner "que la catégorie esthétique appelée à supplanter toutes les autres serait l'intéressant" ?

    La galerie (new-yorkaise Gagosian) tente en vain, cet hiver, de me faire reconnaître une grandeur abstraite à de gigantesques toiles récentes de Cy Twombly, plus que jamais frappées des mêmes impacts ruisselants et des mêmes graffiti et gribouillages s'effaçant eux-mêmes, inspirés depuis un demi-siècle par une "créativité" infatigable qui confine à la rage de souiller le visible et de rendre illisible le lisible. Qu'importe mon indifférence idiote envers cet exhibitionniste impénitent ?

     

    une oeuvre de Damien Hirst : mouton formolé

     au sujet de l'art contemporain, ils ont dit...

     

    Par sa poésie inclassable et la force de son geste, Twombly est l'un des artistes les plus importants de sa génération.(la presse)

    Il s'est vu confier en 2010 (peu avant sa mort ) la réalisation d'un plafond au Louvre (pas trouvé le coût).

    Ci dessous, quelques autres œuvres de l'artiste, dont le plafond du Louvre.

     

     

    de l'art contemporain.

    Hegel : l’art est recherche du beau et donc peut se définir par le beau.

    Kant : le beau est subjectif.

    Mon beau frère : des gouts et des couleurs...

                                               Twombly                                                                                             Botticelli, 1485

    de l'art contemporain. au sujet de l'art contemporain, ils ont dit...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ------------------------

     

     Barnum ne fut-il pas le premier à deviner "que la catégorie esthétique appelée à supplanter toutes les autres serait l'intéressant" ? (Fumaroli)

     

     et bien que personne ne me demande mon avis...

     

    Tristan Tzara a bien le droit d'intituler un poème : " la grande complainte de mon obscurité deux"

    Marcel Duchamp a bien le droit d'ériger un urinoir en art (dont une des 6 copies est estimée aujourd'hui à près de 3 M€.)

    Yves Klein a bien le droit de peindre un tableau tout bleu.

     

    Mon neveu a bien le droit d'aimer le "métal" (Mozart, ça l'fait gerber), ma grand-mère a bien le droit  d'aquareller des croûtes à tour de bras, mon garagiste de faire la gay pride.

    Moi-même, l'avouerai je, éprouve une grande volupté à taguer çà et là "mort aux cons " et "merde pour celui qui le lira "… avec mon rouge à lèvres (oui, j'en ai acheté un car, depuis peu,  j'indique  top model quand je remplis un formulaire)

     

    Jean Claude Vandamme a bien le droit de philosopher

     

    Tout le monde a le droit de s'exprimer, (chez nous du moins), de s'éclater et de s'exhiber.

    Désormais, des milliards d'humains s'accordent  le droit d'informer la planète (comme je le fais ici) du mal qu'ils pensent de leur prochain, du bien qu'ils pensent d'eux-mêmes, de leur amour des chats et des roses, et qu'il faut la paix dans le monde. Voire de parler de l'art sans rien y connaître.

     

    Et pour gagner du temps, on peut même s'acheter des like (50 euros pour 2000) (clic)

     

    Tout cela est légitime, il faut bien occuper sa vie. (voir aussi : de l'art, des farceurs et des pigeons ici clic )

     

    La grande imposture (le grand barnum)  est celle du marché de l'art. 

     

    Ne laissons personne nous dicter  ce que nous devons aimer ou révérer. Personne ne doit être complexé par le fait qu'il "ne comprend rien à l'art contemporain", celui-ci n'existe pas, c'est une pure invention financière.

     

     

     

     Que se passera-t-il le jour où la bulle crèvera ? que les spéculateurs nababs s'apercevront que les boites d'excréments de  Piero Manzoni (vendues 200 000 euros ) ne sont que de la m... et que leurs bunkers blindés ne contiennent que du vent ?

     

     

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    16 commentaires
  •          1. le pigeon est un petit morceau de bois ou de métal qu'on place dans un des onglets du cadre d'un tableau pour le renforcer. (Larousse)

          2. le pigeon désigne une dupe, un homme qu'on attire dans une affaire pour le dépouiller, le tromper.     

     

    Des nouvelles pas si nouvelles, mais toujours extraordinaires, du marché de l'art, glanées sur le web.

    MOSCOU, (AFP) - Un homme d'affaires russe a offert à l'Etat russe un "Carré noir" de Malevitch 1914 acquis pour un million de dollars américains, ce qui en fait le tableau le plus cher jamais vendu en Russie, selon le ministre russe de la Culture.

    L' idéal serait évidemment de le réunir sur un même mur avec  le carré blanc sur fond blanc   du même artiste.

     

     l'art, et son marché, suite.

     

     l'art, et son marché, suite.

    " Le suprématisme, fondé par Kazimir Malevitch, est un courant qui participe au mouvement plus large de l'Avant-garde russe en nous plongeant dans une abstraction absolue. C’est une peinture libérée de toute représentation. Dans une recherche de sensibilité picturale pure, la couleur n’est travaillée que pour elle-même. En adaptant la philosophie nihiliste russe à l'art il rejette la peinture qui existait jusqu'alors et entame une recherche à partir de rien, comme si l'art n'avait jamais existé.
    Il veut faire une peinture qui ne soit que pure sensation, pure sensibilité picturale. C’est dans cet esprit de recherche de pureté en tant que telle, qu'il la dépouille de tout ce qui n’est pas son essence même, afin de pouvoir exprimer et ressentir ce qu’elle est pleinement. Il y a une volonté de vivre la peinture pour ce qu’elle est et rien d’autre." (clic)

     

    Anecdote racontée par André Comte Sponville (Du corps )

             A Beaubourg, visite guidée de l'exposition Malevitch. Je demande au conférencier, d'ailleurs compétent et sympathique " trouvez-vous cela beau ?" Il me répond "ce n'est pas le problème."

    Le même jour, avec les mêmes, devant le très fameux et très plat Carré blanc sur fond blanc. Il paraît que c'est génial et héroïque. L'une des visiteuses interrompt le conférencier "ne croyez-vous pas qu'un point blanc sur fond blanc aurait été encore plus fort, encore plus génial ? "Le conférencier très animé : si, tout à fait, vous avez raison ! Mais vous savez, même les plus grands génies, même les plus courageux, il  a un moment où, seuls, face à eux-mêmes, face à leur propre audace, ils hésitent, puis reculent. Malevitch c'est ça, le point blanc sur fond blanc, il n'a pas osé !!!

     

    Plus de pureté encore, quoique certains le trouvent un peu chargé, ce Monochrome bleu sans titre, (pigment pur et résine synthétique sur toile marouflée sur panneau de 74 x 35.5 cm.) de Yves Klein s'est envolé en 2015  chez Christie' s pour 1,665,500 d'euros, une broutille comparée aux  77,6 millions d'euros pour l'Orange, Red, Yellow, de Mark Rothko   

     l'art, et son marché, suite.

    pour les amoureux de pureté, il existe aussi la musique sans musique, telle la célèbre 4'33'' de John Cage

    « En composant un morceau qui ne contiendrait aucun son, je craignais de donner l’impression de faire une blague, voyez vous. En fait, j’ai travaillé plus longtemps à mon morceau “silencieux” qu’à aucun autre. J’y ai travaillé quatre ans… »  (John Cage )

     

     

    Pourtant, bien avant Malevitch, notre Alphonse Allais national annonçait déjà la couleur, en quelque sorte, en proposant son tableau : Première communion de jeunes filles chlorotiques par temps de neige ainsi que la partition d'une Marche funèbre composée pour les funérailles d'un grand homme sourd ( parce que les grandes douleurs sont muettes)

     

     l'art, et son marché, suite.

     l'art, et son marché, suite.

            Plus fort encore, dans la série farces et attrapes,  la  Danse de Saint-Guy (1922), de Picabia :     une"peinture  transparente", sans toile ni matière picturale, réduite à son seul encadrement.

         mon opinion personnelle, exprimée sans mot :

             "                                                                             !!!! "

     

     

     

    du passé faisons table rase :  le rien d'avant l'art

     de l'art, des farceurs, et des pigeons.

    au fait... si on a déjà un carré blanc et un carré noir, et qu'on ne sait vraiment pas quoi faire d'un million de dollars ? on peut, ( mais  non, pas acquérir un footballeur, ne rêvons pas, quand même ), on pourrait offrir une IRM à un hôpital, ou assurer la survie pendant un an de 4000 enfants menacés de malnutrition (chiffres  : action contre la faim)

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    12 commentaires
  •  

     

    histoire de causer

    cliquer sur l'image

    (plein écran en haut à droite )

     

     pour qui aimerait avoir plus d'infos sur le besoin d'  Ursus Wehrli (P 14)

    de  remettre le monde en ordre,  une vidéo en Français  ici (clic)

    voir aussi Joan Miro pour les nuls,  ici (clic)

    humour :  analyse du célèbre tableau de Kandinsky : composition IV, ici (clic)

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    12 commentaires
  • Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark  (Hamlet, I, 4).

              

            Dans un excellent article paru sur agoravox  intitulé Art contemporain - une escroquerie ? (dont des extraits sont reproduits ci-dessous en vert ) Kookaburra situe la rupture avec le beau et la maîtrise technique au début du XX° siècle, dans le contexte de  la crise politico-sociale qui allait aboutir à la Grande Guerre de 1914. Dès lors, l’important c’est l’originalité. Il faut surprendre, voire déranger, heurter, choquer.

    C'est l'avènement des farceurs de tout poil, évoqués précédemment (clic), comme si, au travers de l'art, c'était la vie elle-même qui n'était plus prise au sérieux. Dieu lui-même ne se sentait plus très bien, ne rempilant çà et là que pour soutenir le moral des troupes.

    L'auteur cite Philippe Muray : "Si l’art contemporain peut encore faire semblant d’exister, c’est uniquement comme conséquence du martyre des impressionnistes …" et il précise : Au Salon des Indépendants au début du siècle dernier, les œuvres des Impressionnistes étaient ridiculisées par un public tant hilare que scandalisé. Ce n’est que plus tard qu’on s’est rendu compte qu’on n’était pas qualifié pour porter un jugement, et cette humiliation collective laissa des traces dans les consciences de la petite bourgeoisie, qui dès lors décida tacitement d’admirer par principe tout ce qui était nouveau et que l’on lui présenta comme admirable.

    En même temps, en la personne des marchands d'art, puis des financiers spéculateurs, apparaissent ce qu'on appelle de nos jours des influenceurs. Ceux qui vous dictent ce que vous devez apprécier, puisque vous-même êtes disqualifié pour juger selon votre propre goût.

    En 1985 Daniel Buren fait son installation dans la cour du Palais-Royal : des colonnes de hauteurs différentes, décorées avec des bandes verticales noires. Déjà à l’âge de 28 ans Buren s’est inspiré de la toile rayée d’un store, et depuis il n’a rien fait d’autre… Finalement l’œuvre a coûté environ 5 millions euros.

    Les collectionneurs peuvent prêter une valeur à un objet qui n’a, en soi, aucune valeur, et c’est le cas pour une bonne partie de l’art contemporain. Mais il n’y a pas lieu de s’indigner tant que la spéculation se joue dans le monde clos des collectionneurs. C’est quand la farce concerne l’argent public que nous avons raison de nous indigner.

     

    Or, c'est là que tout se pourrit : investir dans l'art permet d'échapper à l'ISF

     

    Si votre entreprise achète une œuvre originale d’un artiste vivant, vous pouvez la déduire de votre résultat imposable par fraction de valeur égale. Et ce, dès la première année d’achat puis pendant les quatre suivantes, à raison de 20% par an pendant 5 ans.

    La tentation est forte, dès lors, de fabriquer de toute pièce des "génies", d'introniser sous ce label, et plus ou moins au hasard, quelques-uns de ces farceurs prolifiques, en achetant  à prix d'or (bien plus cher que l'or, en fait) leurs carrés blancs, rayures, ou  gribouillis infâmes.

    Public  ringard, ils t'ont persuadé que tu ne connais rien à l'art   clic .

    L'art n'a rien à voir dans l'affaire, mais les affaires, oui, c'est une manip pour échapper à l'impôt, rien de plus. (entre autres, clic)

     

    En même temps, grâce à l'avènement de la société de loisirs, et la démocratisation des lieux  d'épanouissement personnel et d'accès au matériel de qualité pour un prix abordable,  l'art lui-même ne s'est jamais si bien porté, même s'il fait rarement la fortune de l'artiste. ( Il est certain que pour s'assurer un revenu régulier, mieux vaut être encadreur que peintre.) Tout le monde peut chanter dans des chorales et s'amuser à barbouiller, et c'est un bonheur.  

    Il y a quelque chose de pourri au royaume de l'art.(suite)Il y a quelque chose de pourri au royaume de l'art.(suite) 

        des "vrais"  artistes, il y en a une multitude.

    Et  l'art, c'est  tout simple, en fait, c'est ce qui réjouit l'œil et fait du bien à l'âme.

     

    Il y a quelque chose de pourri au royaume de l'art.Nathalie Picoulet, pastelliste (clic)

     Imagine, petit, imagine un monde où on n'aurait pas honte d'aimer le beau et le travail bien fait, où le foutage de gueule, le scato, la spéculation financière  seraient rejetés dans le cloaque des dérives nihilistes avec la pornographie... imagine ...

     

     

    Partager via Gmail Blogmarks Pin It

    12 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique